Quand l'ASEI (Agir, soigner, éduquer, insérer), qui s'occupe d'un public handicapé, et l'État montent en selle ensemble sur le tandem de la confiance, cela donne au sprint final la signature entre les deux acteurs d'un contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens. Un accord majeur qui assure pour cinq années l'octroi de moyens financiers alloués par l'État pour cinq ans à destination de deux centres médico psycho pédagogique (CMPP) de l'ASEI, Le Capitoul et Le Nébouzan, situés respectivement à Toulouse et à Saint -Gaudens, et dirigés par le docteur Jean-Luc Duquesne.
« Pour l'association, demain ne sera pas comme hier », tel est le slogan clamé par Jean Bousquet, président de l'ASEI. Un mot d'ordre validé et encouragé par Michel Dmuchowski, le directeur de la DDASS de la Haute-Garonne au moment de parapher l'union.
Qu'induit ce mariage financier de raisons ? D'abord, la confiance réciproque entre les deux partenaires qui, avec cette enveloppe, et par effet ricochet, permettra d'anticiper en souplesse l'avenir des deux CMPP, précédemment victime d'une négociation budgétaire annuelle contraignante et à courte vue. « C'est le deuxième contrat de ce type que l'ASEI signe avec l'État. Des moyens supplémentaires ont été attribués à ses deux ESAT de Carmaux (81) qui accueillent des adultes handicapés », se réjouit le président Bousquet.
des projets particuliers
Concrètement, cette manne financière connaît déjà en partie sa destination. « Pour les CMPP le Capitoul et le Nébouzan qui accueillent en consultation des enfants présentant des troubles d'adaptation scolaire, familiaux, sociaux, psychiques, ce renforcement financier signifie le financement de projets particuliers. Ce contrat doit permettre la création au Nébouzan d'une unité thérapeutique pour les enfants de 0 à 6 ans, les touts petits. Par ailleurs, il devient urgent de permettre l'accessibilité des locaux inadaptés du Capitoul et ses antennes par un investissement patrimonial nécessaire », explique Philippe Jourdy, le directeur général de l'ASEI.
« Ce contrat d'objectifs et de moyens préfigure de nouvelles relations entre les associations du secteur médico-social et les pouvoirs publics, basées sur la confiance réciproque » concluait Michel Dmuchowski, le directeur de la DDASS de la Haute-Garonne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire